Jeunes entrepreneurs : les aides accessibles
La création d’entreprise demeure un chemin parsemé d’embuche, surtout quand on est jeune. Ce dernier ne dispose pas souvent les moyens financiers, humains et matériels suffisants pour monter son projet. Heureusement, l’État soutient ces jeunes créateurs d’entreprise grâce à des dispositifs d’aides financières. Les aides sont nombreuses et changent selon la nature du projet ou du secteur d’activité. Elles peuvent se présenter sous plusieurs formes : financement, exonérations fiscales ou sociales, subventions, accompagnement ou concours. Dans tous les cas, les jeunes entrepreneurs peuvent compter sur l’ACRE, je deviens entrepreneur, l’accompagnement CAP jeune, le statut étudiant entrepreneur et le statut jeune entreprise universitaire.
Sommaire :
L’ACRE pour les jeunes créateurs
L’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise ou ACRE figure parmi les aides financières aux créateurs d’entreprise le plus populaire en France. Le dispositif permet aux jeunes entrepreneurs de bénéficier une exonération totale ou partielle des charges sociales. Il n’y a pas de conditions spécifiques pour les demandeurs sauf pour les micro-entreprises.
Cette aide peut être aussi cumulée avec d’autres dispositifs comme l’ARE ou allocation d’aide au retour à l’emploi, le NACRE ou nouvel accompagnement pour la création ou la reprise d’entreprise et l’ ASS ou allocation de solidarité spécifique.
Depuis 2019, le système touche tous les créateurs ou repreneurs d’entreprise en France.
Je deviens entrepreneur (Créa jeunes auparavant)
L’aide cible les jeunes de 18 à 32 ans disposant d’un projet de création d’entreprise. Ces jeunes vont profiter d’un accompagnement par des professionnels dans leur aventure de création d’entreprises. Ainsi, ils peuvent apprendre à rédiger un business plan, participer à des ateliers ou comprendre le fonctionnement de la recherche de clients.
En outre, ce dispositif permet la prise en charge financière de la préparation et démarrage du projet des jeunes créateurs d’entreprise. Il s’agit de solliciter un prêt d’honneur d’un montant de 3000 euros ou un financement de type microcrédit pouvant aller jusqu’à 10000 euros, mais sous certaines conditions.
L’accompagnement CAP jeune
Le dispositif accompagnement CAP jeune est ouvert aux jeunes demandeurs d’emploi de moins de 26 ans désirant créer une entreprise ou une activité. Le programme permet alors aux jeunes candidats de bénéficier d’un accompagnement dirigé par le réseau France Active. L’objectif étant de renforcer la fiabilité et la faisabilité de leur projet de création d’entreprise ou de leur activité. De plus, cet accompagnement peut être appuyé par une aide financière qui peut atteindre le montant de 2000 euros, pour le lancement du projet ou de l’activité.
Le statut étudiant entrepreneur
Quand vous êtes un étudiant ne dépassant les 28 ans et disposant d’un projet de création d’entreprise, vous pouvez solliciter cette aide destinée aux jeunes entrepreneurs étudiants. Toutefois, la mise en place de votre projet ou de votre activité sera réalisée en parallèle avec Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (Pépite).
Vous allez aussi bénéficier l’accès à un espace de coworking et un programme de coaching de la part d’un ou des professionnels. Le dispositif vous offre aussi la possibilité de signer un contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE).
Cette aide cible aussi les jeunes diplômés. D’ailleurs, la détention du baccalauréat ou d’une équivalence demeure la seule condition pour son obtention.
Le statut jeune entreprise universitaire
Le statut jeune entreprise universitaire cible toute personne issue de l’enseignement supérieur pilotant des travaux de recherche. Autrement dit, il encourage la création d’entreprise au niveau des étudiants, chercheurs et toutes les autres personnes engagées dans des travaux de recherche des établissements d’enseignement supérieur. L’objectif est de stimuler les concernés à expérimenter ou à développer de nouveaux produits.
Le dispositif procure plusieurs avantages aux jeunes entrepreneurs ou créateurs d’entreprises :
- Une exonération d’impôt sur les bénéfices : 100 % du montant de l’impôt dû pour les premiers 12 mois et 50 % pour la 2e année.
- Une exonération de la CFE et de la taxe foncière pendant 7 ans
- Une exonération des cotisations patronales : elle cible les chercheurs, techniciens et les juristes en charges de la protection industrielle et des accords de technologie liés au projet ou à l’activité.
Le principal objectif de l’État demeure d’encourager les jeunes à créer des entreprises en proposant plusieurs dispositifs d’aides financières. Ces derniers ciblent tous les secteurs d’activités existants en France. Ces aides se présentent comme un levier favorisant le succès des jeunes entrepreneurs d’où la création d’emploi et la baisse du taux de chômage. Il n’y a pas meilleur que de bénéficier d’un revenu régulier.